Un camp de Roms a été expulsé la semaine dernière sur un terrain situé entre Choisy le Roi et Créteil sous un des axes de circulation les plus emprunté de la Région Parisienne.
Cette population en marge de la société aussi bien en France que dans les autres pays où ils migrent, mais également dans leur pays d’origine : la Roumanie, est une nouvelle fois la cible de politiques discriminatoires.
Si on considère, à double niveau, que la politique voulue ces derniers temps par le président de la République est inefficace.
- En effet, la libre circulation des habitants de l’Union Européenne permet aussi bien aux roms qu’à toutes autres populations originaire de l’Espace Economique Européen de se mouvoir au sein de 30 Etats. De ce fait, la France se met en porte à faux avec cette libre circulation des personnes.
- De plus, la volonté de détruire les camps « illégaux » des roms sur le territoire, sur la base de la destruction de la « Jungle de Calais », ne fait que repousser le problème de l’implantation des roms. Ils sont victimes de part les endroits insalubres qu’ils occupent plutôt que coupables, mais aussi victimes de discrimination et pour certains d’entres eux, victimes de réseaux. Mais le fait de détruire les camps ne détruit pas les populations qui les occupent. Il ne suffit pas de dire qu’on va nettoyer que ce soit au karscher ou en expulsant des populations que les situations précaires seront réglées.
La désignation systématique de boucs émissaires pour essayer de masquer les carences et les lacunes de ses politiques depuis 2002 est flagrante, même si elle tend à devenir dangereuse puisqu’on sent poindre des relents xénophobes.
L’implantation de ces populations nomades pour une partie, doit être traitée de manière intelligente et raisonnée. Il ne suffit pas de vouloir masquer le problème pour le résoudre, tôt ou tard, il ressurgit.
Il faut tout d’abord créer des camps respectueux et salubres. Et enfin, il est nécessaire d’arrêter de stigmatiser une partie de la population quelle soit française ou non !!!