Les écologistes veulent lancer un plan ambitieux de rénovation énergétique des bâtiments à Créteil.
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Selon un sondage Mediaprism réalisé pour le magazine 60 millions de consommateurs, 30% des Français ont rencontré, ces trois dernières années, des difficultés à payer les factures d’énergie. En 2012, un ménage français aura ainsi dépensé en moyenne 3204€ pour payer ses factures d’énergie (gaz, électricité, fioul, chauffage urbain, essence).

Les factures augmentent, donc ; la précarité énergétique s’étend. Huit millions de personnes vivent ainsi en situation de précarité énergétique en France, c’est-à-dire qu’ils consacrent plus de 10% de leur budget aux dépenses d’énergie et éprouvent de plus en plus de difficultés à se chauffer, même quand les températures baissent.

Réduire les consommations d’énergie est bien sûr un enjeu majeur pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, limiter le réchauffement du climat, anticiper la pénurie à venir des énergies fossiles (pétrole, gaz, uranium) et l’augmentation des prix que nous constatons déjà toutes et tous.

Réduire les consommations d’énergie, c’est aussi pour chacune et chacun d’entre nous retrouver du pouvoir d’achat sur le long terme.

Réduire les consommations d’énergie, c’est enfin créer des emplois locaux et non délocalisables pour concevoir et réaliser les travaux d’économie d’énergie, et pour entretenir les installations techniques mises en œuvre.

Des logements sociaux ont déjà bénéficié de travaux d’efficacité énergétique à Créteil, majoritairement dans le cadre des opérations ANRU.

 

Il est temps maintenant d’agir plus massivement !

Nous voulons que Créteil se lance dans un plan ambitieux de rénovation énergétique des bâtiments, permettant de diminuer d’au moins 20% la consommation énergétique des bâtiments d’ici 2020 et, pour cela :

  • Adopter un plan pluriannuel de rénovation thermique des bâtiments de la ville et de la communauté d’agglomération, en commençant par ceux qui consomment le plus d’énergie ;
  • Fixer des critères ambitieux de rénovation basse consommation des logements sociaux, en mobilisant toutes les aides financières qui existent au niveau national comme au niveau régional, et en expérimentant des solutions innovantes tant du point de vue des techniques que des financements ;
  • Créer une agence locale de l’énergie pour apporter des informations et des conseils aux particuliers, propriétaires et copropriétaires, les aider à déterminer les solutions techniques et financières les plus avantageuses et les orienter vers les aides à la rénovation dont ils peuvent bénéficier. Des agences locales comparables existent déjà dans de nombreux territoires de la métropole et apportent des services utiles au public (cf MVE, GPSO Energie, l’Agence Parisienne du Climat) ;
  • Accompagner les entreprises, les commerçants et les propriétaires de locaux commerciaux dans la réalisation d’économies d’énergie.

 

Focus :

L’exemple de la résidence la Saussaie à Vitry-sur Seine cité par Le Parisien Val-de-Marne dans un article du 20 novembre 2013 est très intéressant. Cette résidence sociale a fait l’objet de travaux de rénovation énergétique importants (rénovation des façades, fenêtres en double vitrage, etc.) qui permettent de minimiser les pertes d’énergie, dans le cadre d’un contrat de performance énergétique. Résultat : l’immeuble voit diminuer ses consommations d’énergie de 53% et les locataires constatent déjà une économie mensuelle de 28 euros sur leurs charges.

 

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