Après la victoire face à Bourg-Peronnas (3-1) samedi soir, l’USCL accède officiellement en Ligue 2 pour la saison prochaine. Après avoir dominé le championnat de National durant la saison, le club val de marnais est en droit d’espérer un titre. Le club compte 8 points d’avance sur Metz, son dauphin !
Néanmoins le stade Duvauchelle n’a attiré que 800 spectateurs ce samedi après midi pour voir le club monter en Ligue 2 ! Les frais engendrés seront-ils un jour couvert par des recettes en billetterie à la hauteur d’un club dont la capacité d’accueil est supérieure à 12.000 places ?
Dans l’interview suivante, on évoque une ascension en Ligue 2 qui a un gout amer pour les contribuables notamment autour des travaux du stade Dominique Duvauchelle, pour une mise aux normes ! Le stade a pourtant été rénové en 2004 la dernière fois.
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Etes-vous prêt pour vous installer durablement en L2?
Je ferai tout pour que le club reste en Ligue 2. Le budget, d’environ 7 M€, est bouclé à 95% et nous le présenterons à la DNCG cette semaine. Mais dans la vie, l’argent ne fait pas tout! Je fais confiance aux joueurs et à Jean-Luc (NDLR : Vasseur) pour garder cet élan et entretenir cette ambiance familiale.
Et structurellement?
J’ai eu une réunion vendredi pour les aménagements à réaliser dans le but d’obtenir un maximum de points pour la licence club. Les travaux débuteront après le dernier match et nous permettront d’être en conformité avec les normes de la Ligue. Avec la ville, on travaille aussi sur un projet de centre de formation, sous forme de mini-centre ou d’académie, qui verrait le jour en 2014-2015. L’avenir de Créteil passe forcément par là. Il faut non seulement qu’on puisse garder nos jeunes, mais aussi qu’on profite de l’énorme vivier que constitue le Bassin parisien.
Sur quel profil d’équipe vous appuierez-vous?
On souhaite garder au moins 90% de l’effectif et le renforcer avec 4, 5 ou 6 joueurs venus de L2 ou L1. Pour l’instant, c’était en stand-by. Mais dès lundi (NDLR : aujourd’hui), je m’y mets. Mais comme on ne veut pas se tromper, on va prendre notre temps.
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Le Parisien