La qualité de l’air ne s’améliore pas (rapport AirParif 2012)
Partager

AirParif a rendu hier son rapport annuel sur l’année 2012, où elle estime que 3 millions de personnes sont exposés « à des niveaux de pollution qui ne respectaient pas la réglementation »

Les conditions météorologiques en 2012 ont été très contrastées. Vague de froid intense en février, suivie d’un mois de mars exceptionnellement sec et ensoleillé, elles ont favorisé des niveaux de pollution soutenus au premier trimestre. Le reste de l’année a été plus clément pour la qualité de l’air, avec un été frais et pluvieux, hormis une vague de chaleur tardive en août, et un automne doux et pluvieux.

Les niveaux de pollution moyens de 2012 sont légèrement inférieurs à ceux de 2011, mais la tendance globale des dernières années reste à la stabilité. Cinq polluants posent toujours problème à des degrés divers dans la région capitale, et ne respectent pas diverses réglementations : le dioxyde d’azote, les particules (PM10 et PM2,5), l’ozone et le benzène (voir tableau ci-dessous). Les valeurs limites étant notamment dépassées de manière récurrente en Ile-de-France, pour les particules PM10 et pour le dioxyde d’azote, une procédure de contentieux est en cours entre la France et l’Union européenne pour les premières et pourrait suivre pour le second. D’autres Etats membres sont également concernés. A l’échelle de l’Ile-de-France, le Plan de protection de l’atmosphère (PPA) approuvé le 25 mars vise à mettre en place des mesures réglementaires pour améliorer la qualité de l’air à l’horizon 2020.

En revanche, d’autres polluants, problématiques dans le passé, respectent les exigences réglementaires depuis plusieurs années (dioxyde de soufre, plomb, monoxyde de carbone…).

Dossier de presse

A lire également sur le site EELV Créteil :