Laurence Abeille (députée EELV du Val de Marne) fait adopter une obligation de surface « verte » minimale !
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Lors de l’examen en séance publique à l’Assemblée nationale du projet de loi sur le logement (loi ALUR), Laurence Abeille, avec le soutien du groupe écologiste, a fait adopter un amendement d’importance qui permet de fixer dans les documents d’urbanisme un coefficient de biotope par surface.

Lors des projets de constructions ou de rénovations de bâtiments, le coefficient de biotope par surface permet d’imposer une surface « verte » minimale, qui combine des surfaces en pleine terre végétalisée, des toitures ou des façades végétalisées, des zones humides, etc. Ce type de coefficient a été notamment adopté avec succès par la ville de Berlin.

Il s’agit d’une mesure d’importance qui, si elle s’impose dans les documents d’urbanisme, permet de préserver et de reconquérir la nature et la biodiversité en ville.

Car, comme l’a pointée Laurence Abeille lors du débat parlementaire, « la ville n’est pas qu’une accumulation de logements, c’est avant tout un espace de vie ». Et pour que cet espace soit agréable à vivre, la nature est essentielle.

 

Dossier législatif ALUR