Pas d’exploration d’huiles et gaz de schiste en Île-de-France ni dans les Régions limitrophes !
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Communiqué de presse des élu/es écologistes du Conseil régional d’Ile-de-France

Paris, le 21 novembre 2014,

Onze dossiers de permis de recherche de mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux «conventionnels»  sont actuellement en discussion. Ces demandes concernent notamment l’Aisne, le Loiret, les Landes, la Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Moselle, l’Yonne, la Seine-et-Marne, les Vosges et le Bas-Rhin. Les écologistes soupçonnent ces projets de porter en réalité sur des huiles et gaz de schiste.

La demande de permis d’exploration de Cezy, dans l’Yonne, ainsi, pourrait être validée par un arrêté ministériel. Or cette zone alimente la ville de Paris en eau potable. Le projet de forage proposé aurait des effets désastreux sur la qualité de la ressource en eau, et donc sur l’environnement et la santé de milliers de francilien/es.

En ouverture de la session régionale du 21 novembre, les élu/es écologistes ont interpellé l’exécutif sur la délivrance de permis d’exploration et d’extraction des gaz de schistes en Île-de-France.

Ils ont demandé – et obtenu – que le président de Région rappelle à la Ministre de l’Environnement, Ségolène Royal, l’opposition ferme de la région Île-de-France concernant l’exploration et l’extraction des huiles et gaz de schistes dans sa région ou les régions limitrophes. La Région avait d’ores et déjà pris position contre ces extractions, notamment dans un vœu commun l’année dernière.

La position du Conseil régional est ici

 « À l’heure où la France s’apprête à accueillir la conférence internationale sur le climat, nous devons réaffirmer notre opposition résolue à l’exploitation des gaz et pétrole de schiste. La lutte contre le dérèglement climatique mérite volonté, clarté et cohérence et il est essentiel de confirmer les engagements de la région Île-de-France en faveur du climat, de la préservation de l’environnement et de la qualité de vie des Francilien/nes » déclare la nouvelle élue du Val-de-Marne, Marianne Boulc’h, qui a présenté la question au nom du groupe.

 « Il faut avoir le courage politique de renoncer à l’exploitation de ces ressources fossiles. On ne peut pas envisager de détruire les sous-sols franciliens, que l’on dit riches en huiles de schiste, polluer les nappes phréatiques, imposer le passage de milliers de camions pour extirper les dernières gouttes de pétrole », insiste Mounir Satouri, président du groupe des élu/es EELV du conseil régional d’Ile-de-France.

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