MALI : EN FINIR AVEC LA GUERRE ET PROMOUVOIR LE CO-DÉVELOPPEMENT
L’intervention militaire de la France au Mali, malheureusement inévitable pour arrêter Aqmi, le Mujao et Ansar Eddine dans leur marche vers Bamako et pour mettre un terme aux exactions menées contre les populations locales, n’est en aucun cas un moyen pour construire une paix durable. L’armée française n’a pas vocation à rester au Mali.
La situation actuelle résulte en effet de l’extrême pauvreté régnant dans tout le Sahel, pourtant gorgé de ressources en uranium et en pétrole. Les richesses du sous-sol sahélien, loin de profiter à ses habitants, sont aux mains de grands groupes internationaux, (comme Areva au Niger). Deux autres facteurs aggravent la situation : l’aide internationale ne bénéficie pas toujours à ceux auxquels elle est destinée et le territoire est miné par les trafics d’armes et de drogues.
Il est vital et urgent que ces pratiques changent. Le seul enjeu au Mali – et dans la région sahélienne, est la promotion du développement– juste et écologique, réfléchi et mis en oeuvre avec l’ensemble des parties prenantes. Il doit s’appuyer sur des bases solides et saines. Nous devons jouer un rôle positif dans le cadre du co-développement écologique, notamment en accélérant la transition énergétique en France.
Nous avons une solide histoire d’échanges, de partenariat et d’amitié entre nos deux peuples. Nombre d’associations ont été créées par des Français et des Maliens de la diaspora pour participer au développement du Pays. Des collectivités territoriales sont déjà engagées dans les programmes de développement solidaire.
Le groupe EELV proposera au prochain conseil municipal que la ville de Créteil s’engage dans cette démarche au Mali.