Un plus gros braquet pour le plan vélo (le parisien 05/06/2013)
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Le département revoit à la hausse ses objectifs d’aménagements cyclables et espère disposer de 500 km de pistes en 2020.

Rouler sans quitter la selle de sa bicyclette d’Arcueil à Vincennes, de L’Haÿ-les-Roses à Sucy-en-Brie ou encore de Paris à l’Essonne : c’est l’objectif que se fixe le conseil général du Val-de-Marne d’ici à 2020. Pour ce faire, 27 itinéraires structurants ont été définis pour aménager des pistes cyclables dans tout le département.

Un projet de 230 km déjà bien avancé, puisque 200 km de voies réservées aux vélos ont déjà vu le jour dans le Val-de-Marne. Au point que le département vient d’éditer un premier plan de ces aménagements ( voir ci-dessous ). Avec les 20 km de voies supplémentaires que compte réaliser le département cette année, l’objectif fixé en 2009 sera pratiquement atteint. Du coup, les ambitions sont revues à la hausse. « On souhaitait atteindre les 300 km en 2020, mais nous sommes en avance sur la feuille de route, assure Marc Thiberville, le vice-président (PC) aux transports. A présent, on mise plutôt sur 500 km. »

Cette année, on devrait par exemple voir réalisées des pistes entre les bords de Marne, le bois de Vincennes et la gare de RER de Joinville-le-Pont (les travaux ont démarré le mois dernier à Joinville et à Saint-Maurice) ou le long de la Seine à Villeneuve-Saint-Georges.

1800 arceaux disponibles dans trois ans près des gares

Mais si la petite reine prend de l’avance, c’est aussi parce qu’elle bénéficie des autres projets de transport dans le département. « Que ce soit le long du TVM-Est, de Créteil à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), le long du Tzen 5 (d’Ivry à Choisy), d’Altival (qui passera sur les hauteurs de Chennevières) ou de Tégéval (de Créteil à Santeny), des pistes cyclables seront aménagées », détaille Marc Thiberville. Par ailleurs, le département compte installer 1800 arceaux pour parquer son vélo près des gares dans les trois ans qui viennent. Là encore, le but est d’encourager une pratique qui reste marginale. « En dix ans, la part du vélo dans les déplacements a doublé en Ile-de-France, mais c’est pour passer de 1% à 2% du total, confie Marc Thiberville. Il y a encore une marge de progression. »

Le Parisien 05/06/2013