On ne peut qu’à moitié se réjouir de la décision de l’Agence Régionale de Santé (A.R.S) sous la présidence de l’ancien ministre socialiste Claude Evin, de conserver partiellement la chirurgie cardiaque à Henri Mondor.
En effet, l’argument avancé pour fermer le site cristolien était le peu de cas pratiques sur l’hôpital universitaire. C’est une nouvelle fois, l’idée selon laquelle on gère un hôpital, comme on gère une entreprise qui prédomine dans cette démarche.
Peu importe si Mondor est l’hôpital de « proximité » pour tout l’Est parisien, peu importe si il s’agit d’un site universitaire de haute facture… C’est une fois de plus la politique du chiffre qui prédomine dans cette décision de l’A.R.S qui a obtenu en partie gain de cause.
Et c’est d’autant plus inquiétant que dans le même temps l’Observatoire Régional de la Santé (O.R.S) établit un rapport sur l’accroissement des inégalités en matière d’accès aux soins en Ile de France…
Mondor gardera sa chirurgie cardiaque
Elus et universitaires ont négocié hier avec le directeur de l’agence régionale de santé, Claude Evin, pour obtenir le maintien du service.Un accord a été trouvé.
C’est une première « victoire », de l’avis général. Mais la bataille n’est pas terminée. Hier, élus, universitaires et hospitaliers ont obtenu le maintien du service de chirurgie cardiaque à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil. Mais pas en l’état. Mondor doit « mutualiser » son service avec celui de la Pitié-Salpêtrière à Paris.